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Les chemins de fer canadiens font face à un arrêt de travail potentiel alors que les négociations échouent

Le Canada est actuellement au bord d’une importante interruption de travail qui pourrait avoir un impact sur ses deux plus grands opérateurs ferroviaires, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (TSX:CNR) et le Canadien Pacifique (NYSE:CP) Kansas City, les deux entreprises étant confrontées à de possibles arrêts de travail simultanés. Cette situation sans précédent survient alors que les négociations contractuelles entre le syndicat des Teamsters et les compagnies ferroviaires n’ont pas encore abouti.

Les conventions collectives de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada et du Canadien Pacifique Kansas City ont expiré à la fin de 2023, ce qui a conduit à la poursuite des pourparlers. L’incapacité à négocier de nouveaux contrats pourrait entraîner la fermeture de la majeure partie du réseau ferroviaire de marchandises du Canada.

Les Teamsters, qui représentent environ 10 000 travailleurs, dont des mécaniciens de locomotive, des chefs de train, des agents de train et des agents de triage, sont au cœur du conflit.

L’impasse dans laquelle se trouvent les négociations a conduit les deux compagnies ferroviaires à se préparer à un lock-out aux premières heures de jeudi, tandis que les Teamsters ont indiqué qu’ils étaient prêts à faire grève le même jour. Le Canadien Pacifique Kansas City, issu d’une fusion en 2023, a déjà émis un avis de lock-out officiel.

Bien qu’elles aient assuré que leurs réseaux américains et mexicains continueraient à fonctionner normalement, les deux compagnies reconnaissent qu’une grève perturberait les expéditions de part et d’autre de la frontière. En prévision, certains concurrents américains ont commencé à refuser des cargaisons transfrontalières qui dépendent des réseaux du CN et du CPKC.

Si aucun accord n’est conclu, le CPKC prévoit de suspendre les nouvelles expéditions ferroviaires en provenance du Canada, ainsi que les nouvelles expéditions américaines à destination du Canada, à partir du 20 août. Les chemins de fer sont essentiels pour le transport de diverses marchandises, notamment les céréales, les automobiles, le charbon et la potasse.

Le conflit en cours porte sur des dispositions clés en matière de sécurité et de travail. Les Teamsters affirment que le CPKC tente de retirer de leur convention collective des mesures de sécurité essentielles contre la fatigue, ce qui pourrait accroître le risque d’accidents en raison des heures de travail plus longues des équipes.

Le CPKC maintient toutefois que sa proposition respecte les nouvelles réglementations en matière de repos et ne compromet pas la sécurité. Le syndicat reproche au CN de vouloir mettre en œuvre une politique de relocalisation forcée pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre, ce qui pourrait obliger les travailleurs à se déplacer à l’autre bout du pays pendant de longues périodes.

Le gouvernement fédéral, par l’intermédiaire du ministre du Travail Steven MacKinnon, a le pouvoir d’imposer un arbitrage obligatoire, mais il a récemment choisi de ne pas exercer ce pouvoir, encourageant plutôt la poursuite des négociations.

Le gouvernement a la possibilité d’introduire une loi de retour au travail, comme il l’a fait en 2012 lors de la grève du Canadien Pacifique, mais le gouvernement libéral actuel, qui compte sur le soutien des néo-démocrates favorables aux syndicats, a montré une préférence pour la négociation plutôt que pour l’intervention législative.

La situation reste fluide à l’approche de la date limite d’un éventuel arrêt de travail, avec des implications économiques importantes pour le système de transport ferroviaire du Canada et les industries qu’il dessert.

Reuters a contribué à cet article.

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