Les prix du pétrole baissent en raison des inquiétudes concernant la demande chinoise et des pourparlers sur le cessez-le-feu au Moyen-Orient
Lundi, au début des échanges asiatiques, les prix du pétrole ont légèrement baissé, les inquiétudes concernant la demande en Chine, premier importateur mondial de pétrole, ayant influencé le sentiment du marché. Cette situation s’ajoute à l’attention des investisseurs pour les négociations de cessez-le-feu au Moyen-Orient, qui pourraient potentiellement atténuer les risques d’approvisionnement.
Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont enregistré une baisse modeste de 13 cents, soit 0,2 %, pour s’établir à 79,55 dollars le baril. De même, les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate ont également baissé de 13 cents, soit 0,2 %, pour s’établir à 76,52 dollars le baril. Cette baisse fait suite à une diminution de près de 2 % vendredi dernier, principalement attribuée à la révision des prévisions de croissance de la demande de la part de la Chine.
Malgré les fluctuations de la semaine dernière, les prix ont terminé la semaine largement stables par rapport à la semaine précédente. Cette stabilité est en partie due aux données américaines indiquant une modération de l’inflation et de fortes dépenses de détail.
Des données récentes en provenance de Chine ont montré un ralentissement économique, avec une baisse significative des prix des logements neufs, une décélération de la production industrielle et une augmentation du chômage. Ces évolutions ont suscité des inquiétudes quant à une baisse potentielle de la demande en Chine, où les raffineries ont déjà réduit les taux de traitement du brut en raison de la faiblesse de la demande de carburant.
Sur le plan géopolitique, le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu dimanche à Tel-Aviv pour promouvoir un cessez-le-feu à Gaza. Toutefois, les efforts déployés se sont heurtés au scepticisme du Hamas, qui a accusé Israël de saper l’initiative de paix. Les pays impliqués dans la médiation, notamment le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, n’ont pas réussi à aplanir les divergences malgré des mois de négociations intermittentes, et la violence à Gaza s’est poursuivie dimanche.
Reuters a contribué à cet article.